| | | | | | | | Valerie Gaskard | | Je n'ai pas réponse à tout. | | Membre |  | | 12 messages postés |
|  Posté le 28-09-2008 à 01:20:21   
| (La scène se passe après les premières altercations qui menèrent à la mort de William Sanel)
(Nous sommes encore en Angleterre, dans les laboratoires gouvernementaux secrets...)
Le monde tel qu'elle le connaissait n'était plus, comment une poignée d'individu pouvait avoir tant d'influence à ce point? Dans les méandres de son savoir, l'individu n'est qu'un grain de poussière dans l'univers. Et dans ce monde, il n'est que l'une des innombrables fourmi qui tentent en vain de travailler le sol et gagner leur sursis d'existence... Tous ses principes terriennes, toutes ces formules mathématiques et physiques
furent bafoués par ces êtres.
Valérie avait vu ce que donnait la puissance des matérias sur le monde... Elle en tremblait quand elle pensait que certaines personnes pouvaient faire de telles "chose"... Elle avait vu le soleil se couvrir et le monde sombrer dans le chaos. Elle avait vu des monstres parcourir la surface de la Terre cherchant à ravager les faibles habitations. Toute l'irrationalité était présente durant ces 24 heures...
Elle s'était rendu à son bureau après avoir passée la sécurité et les scanner d'identification. Assise et le dos appuyé sur le dossier, elle avait posé les coudes sur son plan de travail et gardait les doigts croisés devant elle. Elle souhaitait oublier la tristesse, le désespoir,... Ses sentiments qui la perturbaient dans ses actes et dans son travail. Quand elle s'en remit, elle décida de consulter les rapports suites aux affrontements qui ont lieux.
Les pages se feuilletèrent en un clin d'oeil. Elle ne connaissait pas les détails mais c'était suffisant pour elle. Le pouvoir corrompt le plus saint des esprits, on lutte alors avec une autre force... Mais le sang coule et les vies s'achèvent, un lourd tribut est payé pour préservé la paix... et ce fut un lourd tribut.
Valérie se leva. Son bureau morne l'agaçait, et elle voulut se rendre alors aux laboratoires où l'on avait gardé et analysé les matérias.
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"Savoir, apprendre et comprendre, les vertus de l'intelligence humaine." |
| | Aldehar Omega | | Le plaisir d'étonner alors qu'on ne l'est p | | Membre |  | | 12 messages postés |
| Posté le 28-09-2008 à 14:24:21
| Aldehar était resté dans son laboratoire suite aux récents évènements. Une grande partie des outils qui se trouvaient dans le laboratoire avaient été détruits par la femme qui avait récupéré les matérias. Aldehar était là et observait les dégâts... Il avait demandé à son supérieur de le réparer, mais il avait tout simplement répondu que, maintenant que la paix avait été instaurée entre les gens normaux et ceux qui possédaient des pouvoirs, ce laboratoire était inutile, ils n'avaient donc pas besoin de le réparer. Cet homme n'avait pas l'air de comprendre le danger que représentaient ces personnes... Cette paix n'allait probablement pas durer longtemps... Ces personnes essaieraient probablement de prendre le contrôle, un jour où l'autre, de ce gouvernement... Ils avaient assez de pouvoirs pour le faire... Aldehar serra le poign, ses phalanges en étaient blanches. Il réussissait à garder son sang-froid mais difficilement... Maintenant que ces gens avaient récupéré les matérias, ils tenteraient probablement de s'en servir à un moment ou à un autre.
Le devoir d'Aldehar était d'empêcher une telle tragédie de se produire... Mais pour cela, il avait besoin de continuer ses recherches et plus personne ne voulait les financer... Il ne semblait avoir d'autre choix que d'abondonner et pourtant, il ne pouvait pas se le permettre... S'il se le permettait... Qui sait où le monde irait...
- Je dois y aller... Je vais aller lui parler... Il faut à tout prix qu'ils continuent de financer mes recherches... Je ne peux pas le faire moi-même... S'ils ne le font pas, je trouverai quelqu'un d'autre...
Aldehar se dirigea alors vers la porte et sortit de son laboratoire, se dirigeant vers le bureau de son supérieur. Sur le chemin, il se retrouva en face de Valérie.
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| | Valerie Gaskard | | Je n'ai pas réponse à tout. | | Membre | | | 12 messages postés |
| Posté le 28-09-2008 à 18:23:15
| Valérie voulait retrouver l'atmosphère du laboratoire... Les émanations d'ozone qui signifiaient le fonctionnement des machines, l'écran de son moniteur de contrôle à particules, l'air pur filtré et dépoussiéré du système de traitement d'air . Cependant, lors de sa lente marche vers le laboratoire, elle rencontra le professeur Oméga dans les couloirs. Elle fit timidement un hochement de tête :
" Bonjour, professeur... dit-elle poliment.
- Vous allez aux labo? , s'interrogea-t-il.
Elle lui répondit par un autre hochement affirmatif.
- Cela ne sert de rien, tout est à jeter, à mettre à la casse... Il n'y a plus rien à y faire pour nous.
Valérie en fut complètement bouleversée, son... leur... lieu de travail n'était plus aussi. Tant de temps passé là-bas... des mémoires qui se sont perdues avec les machines... Une partie de sa vie qui s'était volatilisée... Intérieurement, elle voulut verser des larmes mais se retînt de le faire.
- Mais... Que faisons-nous alors?
- Pour l'instant, terminez votre rapport... Même si je sais que vous avez finit le votre depuis longtemps... Votre période parmi nous est encore en cours donc je pense que vous serez intégré dans le département matériaux anormaux,... vu leur manque de personnel. Après ça, je pense que vous aurez à continuer vos études...
- Et vous? Que deviendrez-vous? Que deviennent vos recherches?
- Je vais tenter d'obtenir plus de crédits auprès de notre cher administrateur...
Après quelques secondes de réflexion, elle termina :
- Alors je vous accompagne, nous aurons probablement plus de poids si nous y allons ensemble...
- C'est vous qui voyez...
Elle resta alors à ses côtés, le visage encore plus sérieux que d'habitude, décidé à terminer ce qu'ils avaient entrepris.
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| | Aldehar Omega | | Le plaisir d'étonner alors qu'on ne l'est p | | Membre | | | 12 messages postés |
| Posté le 28-09-2008 à 19:10:14
| Valérie voulait aller dans le laboratoire... Chose possible, mais devenue inutile. Ce qu'Aldehar lui dit... Puis, elle lui demanda ce qu'il allait faire dans le futur. Aldehar expliqua ses projets après avoir donné quelques conseils à Valérie. Celle-ci demanda alors à aller avec lui. Il accepta. Il n'était déjà pas sûr de sa réussite, il se demandait si sa présence allait réellement changer quelque chose. Ils arrivèrent finalement devant la porte de celui qui les dirigeait: M. Lundar. Il toqua. Rapidement, un "Entrez!" (je sais, normalement ça devrait être plus difficile mais bon...) se fit entendre. Ordre auquel Aldehar et Valérie obéirent. M. Lundar était plongé dans des documents étalés un peu partout sur son bureau. Lorsqu'il entendit le cliquetis de la serrure, il releva la tête et regarda qui entrait, il reconnut alors les deux jeunes chercheurs.
M.L.: - M. Oméga et Mlle. Gaskard n'est-ce pas? Puis-je savoir ce que vous voulez?
Aldehar attendit une poignée de secondes et répondit enfin à son supérieur:
- Monsieur... Nous vous prions de bien vouloir réexaminer votre désir de fermer notre laboratoire...
Aldehar n'eut pas le temps de continuer, M. Lundar, le coupa brutalement et répondit:
- Pour l'instant nous n'en avons pas besoin... Comme vous le savez, nous n'aurons plus à nous battre contre ces... personnes...
Aldehar: - Peut-être bien que c'est le cas pour le moment, mais qui sait ce qui se passera demain?! Je vous dis que vous avez encore besoin de ses recherches. Réexaminez la situation dans laquelle nous sommes... Il est clair que, même si nous n'avons pas à nous battre contre la majorité d'entre eux, il pourra toujours y avoir des meurtriers parmi eux. Et puis, le désir de savoir n'est pas un crime. Personne ne pourra le reprocher... [HS: Je ne suis pas sûre que mes arguments tiennent debout là...]
C'est à ce moment que Valérie Gaskard décida d'intervenir à son tour afin de défendre son poste.
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| | Valerie Gaskard | | Je n'ai pas réponse à tout. | | Membre | | | 12 messages postés |
| Posté le 28-09-2008 à 21:12:41
| [ parce que tu crois que les miennes vont tenir? ]
M. Lungar était l'administrateur du département de recherche spéciale. Un homme usé par les ans, avec de vieilles et profondes rides qui lui ornaient son front dégarni. Pourtant, son esprit de synthèse et de déduction lui a permit d'atteindre ce haut rang dans la fonction publique gouvernementale. Ayant plusieurs fois fait face à des crises nationales, ses choix semblaient toujours les plus judicieux et personne ne s'opposait à ses directives. En serait-il encore le cas ici? Lorsque nos chercheurs entrèrent, le vieil homme portait ses lunettes et lisait les documents qu'il avait éparpillé ça et là...
Il ne les avait pas oublié, M. Oméga et Mlle Gaskard furent les principaux protagonistes qui ont pu réaliser l'avancée majestueuse dans les sciences paranormales. De plus, ils étaient les premiers à être touchés par les réformes qu'il avait prises sur le devenir de leur laboratoire. Il ne fut donc presque pas étonné de les voir, mais consentit à les écouter.
Ce fut le Professeur Oméga qui commença, puis vînt celui de la jeune stagiaire :
- Monsieur, je comprends votre choix mais ne pensez-vous pas qu'il faudrait plutôt continuer dans cette direction? Je veux dire qu'il y a forcément une explication devant de tels mystères. Ces êtres doués de "pouvoirs" doivent avoir un point commun qui justifie leur don... Ce serait d'ailleurs bénéfique pour notre société, de comprendre l'évolution humaine dans ce secteur, ce qui nous permettra, je pense, de pouvoir anticiper sur le développement des nouveaux nées et de leur insertion dans la société... Nous pourrons alors avoir un établissement sous notre direction au lieu de je ne sais quel institut dirigé par nous ne savons quels individus, vivant en complète autarcie et en marge de notre civilisation.
Elle fit une pause et termina :
- Je vous prie, Monsieur, de reconsidérer notre département de recherche. En ne souscrivant plus votre accord, nous perdons énormément de connaissance et nous risquons même de reculer dans notre développement technologique. Sombrer dans une époque en arrière n'est pas une option. Ne sommes nous pas des êtres qui ont besoin d'avancer?
[ tout compte fait.... ^^]
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| | Aldehar Omega | | Le plaisir d'étonner alors qu'on ne l'est p | | Membre | | | 12 messages postés |
| Posté le 28-09-2008 à 22:17:55
| [C'est bien ce que je pensais! Tu as beaucoup plus d'expérience (8 ans d'écart quand même!)! Et donc des arguments mieux formés! XD]
M. LunDar (eh oui, on est pas en russe, le d s'écrit "d" et pas "g" avait écouté attentivement les arguments des deux jeunes personnes, elles semblaient déterminées et leurs arguments étaient justes. Peut-être qu'ils avaient raison en fin de compte, peut-être vallait-il mieux continuer les recherches... Le directeur réfléchit un instant aux arguments, sans rien dire, puis il releva la tête, et dit aux deux jeunes gens:
M.L.: - J'avoue que vous m'avez convaincus... Je ferai mon possible pour que le projet continue... Après tout, vos choix ont l'air d'être les meilleurs...
A cette annonce, Aldehar se sentit heureux, il pourrait continuer ses recherches, finalement, l'aide de Valérie c'était révélée précieuse. A deux ils avaient réussis à convaincre le directeur. Ils pourraient continuer leurs rechercges... Ou en tout cas, il semblerait que ce soit le cas. Car, après tout, comme Aldehar l'avait déjà dit: "On ne sait jamais de quoi est fait demain."... Le laboratoire ne serait réparé que dans longtemps, pendant ce temps, ils ne pourraient rien faire. Mais au moins, c'était déjà un pas en avant...
M.L.: - Maintenant, vous pouvez vous retirer... J'ai encore du travail...
Avant même de vérifier si les deux jeunes gens faisaient demi-tour, il s'était replongé dans son travail... Aldehar sortit, suivi de près par Valérie.
[Je sais c'était rapide mais bon... On allait pas argumenter pendant 20 messages non plus... Si?]
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| | Valerie Gaskard | | Je n'ai pas réponse à tout. | | Membre | | | 12 messages postés |
| Posté le 29-09-2008 à 19:52:51
| Dès lors qu'ils refermèrent la porte derrière eux, Valérie ne put s'empêcher de faire un "Yahoo" de joie!
- Oops... Mes excuses, dit-elle en rougissant et en s'inclinant.
Valérie eut juste le temps de se relever que le professeur lui assignat sa nouvelle tâche.
- Très bien... Mlle Gaskard! Allez au laboratoire et essayer de rassembler le plus de matériels utilisables qui peuvent nous servir. Les agents du service Technique vont passer et faire le grand ménage donc ne vous attarder pas trop... Gardez-les dans votre bureau en attendant...
Valérie acquiesça... puis allait rejoindre les laboratoires quand le professeur voulut faire une dernière remarque, mais il s'en abstient.
- Non... Allez-y, Mlle Gaskard...
Elle s'éloigna au pas de course le sourire aux lèvres, mais les hauts talons ne l'aidaient pas beaucoup. L'ascenseur qu'elle emprunta descendit à l'étage réservée puis elle composa un code sur les touches de l'ascenseur pour ouvrir les portes. Arrivé à l'entrée, elle passa d'abord le premier sas. Son identité fut vérifiée ainsi que son badge magnétique. Elle arriva ensuite à un deuxième sas où elle attendit qu'on lui permette d'entrer dans les vestiaire, procédure de confinement oblige. Elle choisit alors l'une des tenues à sa taille et rentra dans les pièces isolées pour se changer.
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| | Valerie Gaskard | | Je n'ai pas réponse à tout. | | Membre | | | 12 messages postés |
| Posté le 27-11-2008 à 21:43:12
| Après être rentrée et avoir verrouillé la porte, Valérie se déshabilla rapidement accrochant d'abord ses vêtements au crochet de la porte, puis enfila sa tenue. Déchirant d'abord le sachet qui contenait la tenue, elle commença par le T-shirt blanc aseptique en synthétique puis mit le pantalon anti-statique, elle passa le sarrau avec les mêmes propriétés et mis les chaussons tout en nouant fermement les lacets de serrage. Enfin, elle passa ses cheveux vers l'arrière et mit le masque respiratoire sur le visage, ajusta les lanières et le pince-nez et mit les lunettes en plexiglas. Elle plia soigneusement ses vêtements de bureau et sortit de la cabine de changement pour déposer ses affaires dans son casier. Avant de passer le sas de changement de pression, elle se lava les mains au savon liquide, pris la charlotte et les sur-chausses.
Tant de temps perdu pour aller chercher du matériel dans cette salle... et encore s'il en restait en état. Mais les procédures de sécurité était là pour les protéger de toute contamination possible, aussi bien de l'intérieur vers l'extérieur que de l'extérieur vers l'intérieur. En entrant dans les laboratoires, elle se rendit compte des dégâts qu'avaient mentionnés le professeur Oméga. Des traces de début d'incendie, du matériel qui fuyait, d'autres que l'on ne reconnaissaient même plus... Elle trouva même l'analyseur spectrale, sa machine favorite, en pièces détachées... Elle contempla l'ampleur des dommages et les années de recherches perdues dans cette amas de ferrailles, puis commença à s'atteler sur ce qu'elle devait faire.
Elle commença d'abord par faire un petit endroit propre. En fouillant dans les réserves, elle trouva des rouleaux de plastique en filigrane qui servent à la conservation des échantillons volumineux, et déroula quelques morceaux sur le sol. Elle se mit à évaluer chaque appareil, chaque échantillon, chaque document, rassembla ce qui pouvait être rassemblé puis l'empaqueta de plastique pour le conserver. Il n'y avait pas grand chose qui avait survécut à la fureur destructrice de ceux qui avaient fait irruption dans les locaux. Et même s'il était resté quelque chose, l'incendie qu'ils avaient provoqué avait déclenché l'extinction automatique qui inonda et pollua toute la salle.
Elle fouilla encore ça et là, ne savant plus trop où donner de la tête. Plus rien n'était récupérable... C'est alors qu'elle tomba sur ce porte-document : une sacoche contenant des feuillets, dont l'une fut presque une mini-affiche de publicité qui était restée pratiquement intact, le reste était des articles de journaux divers. Comme elle venait des documents personnels du professeur, elle commença à les lire en diagonale pour y prendre les informations utiles. C'était des données qu'elle n'avait jamais eu accès, directement enregistrées par le Professeur et archivées...
Les rapports et les articles mentionnent plusieurs cas étranges et inexpliqués, des manifestations de phénomènes uniques dans les quatre coins de la Terre. Elle s'attarda sur l'une qui s'était déroulée récemment et proche de sa ville natale : un incendie dans un aéroport déclenché par une surtension électrique. En regardant plus en détail, elle sembla reconnaître l'un des visages dans la foule qui avait été prise. Elle se saisit d'un loupe, ou plutôt une demi-lentille car elle était brisée au milieu. Après un minute, elle s'exclama :
" Mais... C'est... C'est lui... J'en suis sûre!!!
Un bruit se fit entendre dans l'atelier. Elle referma le livret d'articles et lança un coup d'œil autour d'elle, puis rangea le livret dans la sacoche qu'elle avait trouvé et l'entoura lui aussi de plastique. Elle chargea tout le petit matériel sur un chariot et pris le chemin de son bureau.
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