Urùviel School
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 Quand le pouvoir est indésirable

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Alice_Cullen
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Alice_Cullen
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   Posté le 01-11-2007 à 12:50:47   Voir le profil de Alice_Cullen (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Alice_Cullen   

Quand elle en eut fini avec ce merveilleux dîner, qui n'avait d'ailleurs pas duré plus de 10 minutes pour elle, elle prit le parti d'aller voir ailleurs prendre un peu l'air. Sa tête tournait anormalement pour la petite quantité d'alcool qu'elle avait ingurgité. Bon, elle n'avait pas non plus mangé grand chose mais tout de même. Elle avait une santé bien trop fragile pour tenir l'alcool. D'habitude, elle était quand même plus prudente que ça, et elle ne laissait pas voir autant son coté antisocial chronique. Elle espérait juste que le directeur et son ami ne se poseraient pas trop de questions. Aucune envie de devoir parlementer une fois de plus sur le fait qu'elle allait bien. Si elle avait appris à faire semblant avec autant de talent, c'était justement pour éviter ces discussions là. Mais bon, résultat, elle était épuisée, elle avait mal au crane et elle se demandait avec inquiétude si elle n'allait pas finir par avoir une discussion entre quatre yeux avec l'un de ses professeurs sur son état dégradé. A plus forte raison que son état ne s'était jamais dégradé elle avait toujours été comme ça. Elle s'était évertuée à passer inaperçue depuis 6 ans, ce n'était pas aujourd'hui qu'on allait la remarquer mince alors.
Enfin bon, ces deux hommes étaient tout de même charmants. L'homme qui l'avait salué, comment s'appelait il déjà? Flûte elle était censé le savoir... Bon dieu Alice fais un minimum d'effort pour être au courant de ce qui se passe il est connu ce type quand même! Loki voilà. Loki Salatruc. Un homme puissant. Il fallait bien ça pour être ami du directeur me direz vous. Charmant au demeurant. Un peu trop amical à son goût, mais bon, Alice n'était pas une référence, tout le monde était un peu trop amical à son goût.
Atteignant enfin la rive du lac, elle s'assit calmement, les pieds dans l'eau glacial et laissa le froid la dégriser un peu. Cette année s'annonçait haute en couleurs. Elle était suffisamment vieille à l'académie pour faire partie de l'élite et ne plus avoir à suivre de cours réellement théoriques. Son but cette année aurait du être de renforcer son pouvoir au maximum. Ca ne l'enchantait pas particulièrement. Il était plus facile de le supprimer si il n'était as trop intense. Mais bon, une fois de plus, elle devait faire bonne figure. Personne ne devait savoir qu'elle n'était là que pour éradiquer cette chose qui l'empêchait constamment d'avoir une vie normale.
Poussant un soupir calme, elle sortit un paquet de cartes de sa robe longue noire et mélangea le tout avant de les tirer une à une, annonçant la carte avant même de la sortir du paquet.


Roi de cœur. Dame de pique. 5 de cœur. 8 de trèfle.

Et ainsi de suite. Quand elle eut fait tout le paquet trois fois, elle poussa un nouveau soupir, se retint de balancer les cartes à l'eau et ferma calmement les yeux, sentant les effets de l'alcool s'estomper. Elle se sentait bien seule tout de même. Elle ne se plaignait pas, c'était elle qui avait choisi sa solitude. Elle n'était pas faite pour les relations humaines. Mais bon, de temps en temps, elle songeait avec amertume qu'elle aurait bien aimé être faite pour ça. Même si le reflet de la Lune sur le lac offrait un paysage à vous tirer des larmes d'émotion, il était toujours agréable de partager ce moment avec un autre. Enfin bon... Elle n'avait plus envie de partager quoi que ce soit. Pas même ce don ou ce paquet de carte qu'elle regardait obstinément, les yeux dégoûtés et accusateurs plantés sur le roi de cœur qui la narguait avec sadisme


Edité le 01-11-2007 à 16:46:27 par Alice_Cullen




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Andy Gralld
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Andy Gralld
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   Posté le 03-11-2007 à 00:02:15   Voir le profil de Andy Gralld (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Andy Gralld   

La marche n'avait duré que quelques minutes, mais déjà la nuit se faisait sentir. Il y avait une petite étendue boisée avant d'arriver sur les rives du lac. Andy pensa donc qu'il était temps de continuer cette petite expérimentation qu'il avait, il a fort longtemps avant, commencée. Il sortit de la poche de son pantalon l'ampoule à incandescence qu'il avait retiré du Hall, et commença à se lécher le pouce et l'index de sa main gauche. L'eau avait un fort pouvoir conducteur et cela lui faciliterait la tâche. Il plaça alors ses doigts encore humides sur le corps de l'ampoule et son auriculaire sur le culot. Après quelques instants, l'ampoule émit sa lumière douce et chaleureuse par à-coup puis en continue. Il est normalement droitier mais l'utilisation de son don par les deux mains aura certainement son avantage, se disait-il. La traversée de ces bois se fit donc sans encombre.

Arrivé sur les rives du lac, il arrêta sa lampe improvisée et mit l'ampoule dans la poche de son pantalon. Cela le gênait et la lumière de la lune était assez forte pour y voir clairement la magnificence des lieux... Les sommets aux alentours étaient découpés par cette lumière apaisante, et les jeux d'ombre rendaient la verdure invraisemblable. Le lac était d'un calme olympien. Seuls les quelques poissons, que son apparition imprévue avait fait fuir, avaient créer des auréoles. Elles ondulaient la surface de l'eau tel que le paysage miroir s'en trouvait déformé... Cela le fascinait, et il prit quelques pierres pour ensuite les jeter sans grands efforts pour en accroître les déformations...

*L'eau doit être vraiment froide... En plus, les sources qui l'alimentent proviennent nécessairement d'un glacier plus haut....*

Il continua le long de la rive, gardant les yeux sur le lac. La luminosité descendit encore d'un cran et il ressortit donc son ampoule de sa poche. Mais alors qu'elle commençait à émettre fébrilement sa lumière, il s'aperçut qu'il se trouvait à 3 mètres d'une jeune demoiselle assise sur la rive et les pieds dans l'eau. Bien qu'il se soit montré silencieux, elle avait déjà le regard tourné vers lui...

*Pris sur le fait en pleine utilisation de son pouvoir à l'extérieur de l'enceinte! Blâme, réprimande par le directeur, mise à pied, punition...*

Tout commençait à se bousculer dans sa tête. Après quelques moments de flou, il replaça son outil d'éclairage dans sa poche discrètement mais rapidement:

"Euh..... Salut!, s'exclama-t-il... Tu viens de l'école?"
*Mais EVIDEMMENT, crétin!!! Qui d'autre pourrait venir ici!?*
Il se pris le front et ferma les yeux...
*Réfléchi, bon sang! N'allonge pas la liste d'aujourd'hui...*
Il se reprit enfin:
" Euh... Je me prénomme... Andy... Andy Gralld... Je suis un nouvel arrivant et... je me promène le long du lac avec ma lampe torche..."

Il se mit ensuite à la regarder plus près. Il n'avait pas vraiment regardé auparavant, de plus, il faisait nuit et il se concentrait sur son ampoule. Elle avait les cheveux blonds et longs, et elle portait une robe noir... Mais le plus marquant était son visage, c'était probablement la lune, mais on pouvait y discerner une blancheur transparente...

Il attendit alors, en silence, que son interlocutrice lui adresse une parole...



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Alice_Cullen
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Alice_Cullen
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   Posté le 03-11-2007 à 12:10:37   Voir le profil de Alice_Cullen (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Alice_Cullen   

Tout était si calme. La paix, la sérénité, la sollitude... Même les bonnes choses ont une fin!
Elle entendit un bruit presque imperceptible au bord de la rive et leva lentement le regard du méchant Roi de coeur. Elle ne pouvait pas prétendre à une ouie particulièrement développé, mais elle était si méfiante envers ceux qui osaient brises ses moments de tranquilité qu'elle faisiat particulièrement attention. Ce qu'elle vit à cet instant là la surprit quelque peu. Un garçon tenait ce qui ressemblait à une ampoule incandescente et la trimballait, allumée l'ampouleje précise, dans sa ballade, inoportune du poiint de vue d ela jeune fille. Elle fronça imperceptiblement les sourcils. Soit c'était un physicien en herbe qui testait la bon fonctionnement de la pile au lithium écologique qu'il venait de fabriquer, soit il maitrisait le pouvoir de l'électricité et, trop heureux de tester l'étendue de ses dons, il en oubliait les règles de la maison et transgressait à peu près 10 articles du règlement. Alice faisait partie de l'élite, elle était censée s'occuper de ça. Mais je ne pense surprendre personne en affirmant qu'elle n'avait pas la moindre envie de règler son compte à ce petit transgresseur de règles.
Elle se contenta donc e ranger so paquet de cartes, elle même ayant enfrunt la règle. Elle s'en fichait, elle faisiat partie de l'élite. Bon ça ne l'autorisait pas à abuser de son pouvoir mais elle n'avait toujours fait que le restreindre plutot que d'en faire un usage intempestif. Et puis, elle avait un avantage, ses dons étaient bien plus discret que ceux de monsieur électricité.
Elle se tassa sur l'herbe, à la lumière de cette stupide quais pleine lune trop lumineuse et pria intérieurement pour qu'il ne la remarque pas à son tour. Ses prière n'avaient jamais été exaucées, c'était pas aujourd'hui que ça allait commencer apparemment.
Il s'approcha d'elle et lui posa une question qu'elle ne jugea pas utile de relever. Même lui parut exaspèré par la stupidité de sa emarque, ce qui laissa Alice de marbre. Pas de sourire moqueur, ni attendri. Elle s'en fichait autant que le reste. Elle priajuste une dernière fois pour qu'il ait trop honte de sa maladresse pour continuer à dégoiser. Elle le reconnaissiat. C'était celui qui avait endossé le role de maladroit de service en renversant un verre sur la robe d'une fille. Quoiqu'il avait eu du bol, il n'était pas tombé sur une capable d elui pourrir son année. Bravo, félicitations, un diplome remis à monsieur pour sa chance éhontée. Il avait des cheveux blonds en pagaille, des yeux d'un bleu assez exceptionnel il fallait bien le reconnaitre. Ses vêtements étaient relativement classique, plus que ceux d'Alice en tout cas et il abordait un air particulièrement insolent, quoique très gêné pour le quart d'heure. Il s eprésenta et elle eut la courtoisie de ne pa slui avouer qu'elle aurait oublié son prénom d'ici dix minutes. Elle se contenta d'afficher un sourire aimable et ravi de le voir, comme elle savait si bien le faire, avant de répondre d'une voix engageante.


Je m'appelle Alice. Bienvenue à toi et à ta lampe torche.

Petite tentative d'humour bravo ma vieille! Elle l'aurait bien envoyé paître mais une gaffe, ça suffisait pour la soirée. Dorénavant, elle serait un modèle de gentillesse et de jouassitude. Intérieurement, elle bouillonait d'ennui et de morosité, mais il allait falloir qu'il se gratte longtemps pour le remarquer

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Andy Gralld
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Andy Gralld
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   Posté le 03-11-2007 à 15:19:10   Voir le profil de Andy Gralld (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Andy Gralld   

*Mouais..... Je suis grillé...*, se dit-il imperceptiblement.

"Alors.... Tu t'appelles Alice? Comme.... Alice au pays des merveilles???"

La question resta en suspend pendant bien cinq secondes..., laissant au vent de souffler une légère brise. Le temps semblait comme figé dans l'espace et où chaque centième de seconde paraissait devenir des heures. Ce qui permit à notre jeune homme de comprendre que sur son front devait se trouver maintenant le surnom de "L'idiot de service".

Il prit alors une grande inspiration, détourna son regard de la jeune demoiselle en noire et se mit à fixer l'horizon. Il se coiffa d'abord, parce ses cheveux était ébouriffés par le vent et par l'utilisation de son pouvoir, puis il mit ses mains dans ses poches parce le froid les avait engourdi. Son visage s'était comme détendu et il arborait une expression triste mais heureuse:


"En tout cas, ce paysage est merveilleux. Construire cet établissement sur ces lieux, parmi tant de belles choses, doit avoir été l'une des meilleurs idées de son propriétaire. Outre l'isolement avec la société et la beauté du site, je pense que c'est l'endroit idéal pour se recentrer sur soi-même. Le calme et la tranquillité, et des personnes qui vous considère autrement.
C'est ce qu'il me fallait... Un nouveau départ dans ma vie, celle de faire les bons choix et qui détermineront mon futur, ce que je serais plus tard. Pour l'instant, je ne sais pas si mon séjour ici sera court, mais je vais faire de mon mieux pour le prolonger autant que possible. Ce sera fastidieux, je n'en doute pas, mais à chaque obstacle que je rencontrerais, à chaque fois que trébucherais, je me relèverais pour être plus fort et tout aussi déterminé.
William doit être vraiment fier se son père pour avoir créé cet établissement où on peut y trouver ce que l'on cherche. Et je l'envie un peu..."

Le vent repris et le souffla au visage. La fraîcheur l'avait revigoré encore un peu plus. Ce monologue lui avait fait remonter dans son esprit et son ego par la même occasion. Il ne savait pas pourquoi il racontait tout cela maintenant, pourquoi par cette nuit fraîche, pourquoi devant ce decors splendide, pourquoi devant Alice qu'il ne connaît même pas...?

Peut-être pour toutes ces raisons... Après tant d'années de silence, avec le surplus de courage qu'il avait par cette nuit, recherchant le silence pour réfléchir sur lui, et quelqu'un qui l'écoute et qui probablement comprenne ses doutes et ses craintes...


"Alors?.... Qu'en penses-tu Alice?..."

Il décida enfin de s'assoir. Il s'accroupit, sortit ses mains rendues chaudes pour amortir sa chute derrière lui, et se posa sur l'herbe. Mais...


Edité le 03-11-2007 à 16:17:16 par Andy Gralld




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Alice_Cullen
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   Posté le 03-11-2007 à 15:39:11   Voir le profil de Alice_Cullen (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Alice_Cullen   

La remarque du jeune homme à propos de son prénom eut l'effet d'une décharge électrique dans l'esprit d'Alice et si elle n'avait pas été de nature aussi calme, probablement l'aurait elle jeté dans le lac et noyé jusqu'à ce que mort s'en suive. Alice au pays des merveilles... Dieu qu'elle pouvait détester ce conte. Cet conte que sa mère lui avait lu 150 fois en l'espace de 5 ans, ce conte qui était à l'origine de ce prénom atroce! Bon sang il pourrait pas apprendre à la fermer avant de l'ouvrir le maladroit de service?!!
Mais comme je le disais., Alice était le calme incarné. Mis à part le fait que son regard devenant meurtrier l'espace de quelques secondes elle ne broncha pas et se contenta de détourner lentement la tête vers la rive du lac, enfonçant ses ongles dans ses paumes pour se retenir de lui coller un pain. Elle profita d'un moment de silence pour tacher d'oublier sa présence et retrouver le calme si apaisant qu'elle avait connu avant que cet idiot ne fasse apparition pour lui dégoiser des imbécillités sur son patronyme, mais rien n'y faisait. Elle le voyait du coin de l’œil, sentait son odeur, entendait le bruit du vent caressant sa peau. A moins d'être aveugle et sourde, elle ne parviendrait pas à faire fit de sa présence.
Il poursuivit son théâtre d'imbécillités par un discours auquel elle ne comprit pas grand chose, mise à part le fait qu'il avait des projets et que ce serait dur de s'y tenir. Le reste était du parfait charabia pour elle et elle n'avait aucune envie de chercher à le comprendre. La paix, le calme et l'intelligence de cet endroit, la fierté que devait ressentir William à l'égard de son père... Alice l'avait souvent pensé et ça lui apparaissait comme une évidence. Mais de la bouche d'un autre, ça sonnait faux. Ca sonnait comme le genre de sujet qu'on a pas envie d'amener sur le tapis parce que les mensonges sont beaucoup plus difficiles à prononcer sur des sujets comme celui là. Pourvu qu'il ne lui demande pas son avis...
Après la question du jeune homme, elle leva les yeux vers la lune, les sourcils froncés, l'air de dire "t'as vraiment décidé de me faire suer toit ce soir" et poussa un soupir calme. Elle ne voulait pas répondre à ça. C'était bien trop compliqué, bien trop intime. Il ne pouvait pas se contenter de parler voitures et filles, comme tous les garçons de son age? Non... il fallait qu'il lance un débat philosophique sur les bienfaits du retrait du monde. Rhaaaa... Dieu que c'est exaspérant.
Elle sentit soudain une chose atrocement chaude effleurer sa main glacée et la retira vivement. leurs doigts s'étaient effleurés, ce qui n'avait en soi rien d'extraordinaire Mais Alice le prit mal une fois de plus. Pas de contact physique... Celui là s'était déjà amusé à raviver les souvenirs abhorrés de son prénom, lui avait posé une question horriblement intime et voilà qu'il se permettait de la toucher. C'était un peu beaucoup du goût de la jeune fille, et elle prit ça presque comme une attaque personnelle
Elle serra les dents et garda un silence obstiné. jusqu'à ce qu'elle soit suffisamment détendue pour réussir à murmurer d'une voix douce.


Je ne suis pas sure que je serais restée aussi longtemps ici si cet endroit n'avait pas été aussi isolé en effet. Quant à tes projets, ce sont les tiens après tout je n'ai pas d'opinion à emmètre sur la question.

hj: Excus ele vouvoiement je me suis emmêlée!^^


Edité le 03-11-2007 à 16:22:42 par Alice_Cullen




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   Posté le 03-11-2007 à 17:35:10   Voir le profil de Andy Gralld (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Andy Gralld   

Sa réponse a été... glaciale... tout comme ses doigts lorsqu'il les avait effleuré en s'asseyant. Il n'aurait pas peut-être pas dû venir ici, parler avec elle, plaisanter stupidement sur son nom,... s'asseoir...

Si elle était seule à cet endroit, c'est certainement pour chercher ce calme dont il parlait. Et il avait tout gâché en un instant. Il commençait déjà à se maudire, à maudire son don... C'est cette ENORMITE qui l'avait mené ici! Cette ENORMITE qui lui a permit de la rencontrer! Cette ENORMITE qui détruit sa vie et celle des autres!...

Il commença à se morfondre sur lui-même. Il ramena ses jambes, mit son menton sur ses genoux puis les enserra avec ses bras. Déjà, ses mains commençaient à refroidir. Est-ce à cause du froid de la nuit ou d'elle...? Ses yeux allèrent dans le vague fixant un point sur le lac. Mais ses pensées fusèrent plus vite que les larmes.

*C'est un mal pour un bien. Lorsque j'ai parlé, jamais je ne m'étais montré si décidé, avec tant de volonté!... Si j'abandonne maintenant, alors j'aurais dérangé Alice pour rien et je vaudrais moins que "l'idiot de service"!*

Il se rappela un concept d'une religion... Cela se nommait le karma. Elle agit comme une balance spirituelle qui régule les actions des êtres vivants sur le monde. Il se rappela que si on faisait du mal à quelqu'un, alors tôt ou tard, il faudra lui rendre un bien. Il comprit qu'un jour cette ENORMITE qu'il condamnait au départ, rendrait un jour service à ce quelqu'un et qu'il avait choisi le bon lieu pour contracter sa dette et la rendre le plus tôt possible.

Il se leva alors d'un bond, ce qui a dû surprendre Alice. Il se tourna alors vers elle et dit:
"Alice,... Je m'excuse de t'avoir dérangé et je te remercie du temps que tu m'as consacré... On se reverra, et d'ici là ton opinion sur moi aura changé. J'espère que ce sera le cas... pour ma part."

Il s'enfuit alors en courant sans demander son reste. Ces derniers mots qu'il prononça, lui trottèrent encore dans la tête, comme s'il avait manqué quelque chose de primordial... Après qu'il se soit éloigné, tout ce qui restait de sa présence était un objet avec un globe en verre qui a dû tomber de sa poche.


Edité le 04-11-2007 à 13:54:49 par Andy Gralld




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   Posté le 04-11-2007 à 18:28:29   Voir le profil de Alice_Cullen (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Alice_Cullen   

Tout s'enchaîna trop vite pour la jeune fille. Trop occupée à occulter la présence du jeune homme en fixant sa concentration sur le lac, elle ne se rendit absolument pas compte qu'il s'était si morveux tout à coup et quand il se leva, déblatérant une chose qu'elle ne comprit pas tout de suite, elle ne put que le regarder courir, effarée, ne captant rien du tout à ce qui venait de se passer. Elle tacha de se repasser la bande son et un détail la tirailla : "Ton opinion sur moi aura changé" Quelle opinion? Elle n'avait aucune opinion sur ce garçon, si ce n'était qu'il avait eu la fâcheuse maladresse de faire une plaisanterie sur son prénom. Mise à part ça, elle ne savait rien de lui et ne voulait rien savoir
Fronçant les sourcils, elle vit l'ampoule incandescente dans l'herbe et la ramassa d'un geste lent et glacial, avant de plonger sur l'objet un regard totalement vide. Elle se sentait étrangement mal. Quelque chose la gênait. Une vieille culpabilité, un reste de rancune intérieure... Le genre de toute petite chose qu'on croit avoir fait disparaître sous l'indifférence et qui revient comme ça, sans prévenir.... Qui vous picote les entrailles et ralentit votre rythme cardiaque sans aucune raison apparente. Parce qu'un garçon a prononcé un mot de trop. "Opinion".
Ben alors ma vieille qu'est ce qu'il t'arrive tout à coup?
Je sais pas... Mal au cœur j'imagine. Je me sens toute drôle. Je ne comprends pas. Quelque chose m'échappe.
Tu te sens coupable c'est ça? Ce mot te gêne, tu ne l'aimes pas. Pourtant c'est bien ça. Tu te sens coupable vis à vis de ce garçon. Vis à vis des autres aussi. Tu en as marre de les rejeter. Tu te demandes pourquoi tu t'obstines toujours à le faire? La raison est pourtant simple, tu les méprises. Tu méprises chacun des individus que tu croises. Celui là y compris.
Non c'est faux. C'est moi que je méprise.
C'est du pareil au même. Regarde toi. Regarde les. Regarde la relation que tu entretiens avec eux. Tu leur offres tes sourires compatissants et bienveillants comme des pâtisseries, comme des compensations au fait que tu les envoies se faire voir. Tu leur demandes de te laisser, et en échange, tu leur offres ton mépris sur un plateau sourire... Tiens, faisons un test. comment a t'il dit qu'il s'appelait déjà?


Andy...

Bon ben tu connais son nom c'est déjà pas mal...
Elle se leva pour faire cesser l'ironie de sa conscience. Elle ne tenait plus en place. Elle ne comprenait même pas ce qui la mettait dans un tel état de fébrilité. Peut être une certaine analogie avec son passé. Un garçon vient la voir, il lui tend ses rêves et ses espoirs, elle les balayer d'un revers de la main et il fuit. Ce n'était plus un mal de cœur qui la tiraillait désormais, c'était une véritable envie de vomir. E ça n'avait plus rien à voir avec l'alcool. Bon sang... Depuis quand était elle comme ça? Quand est ce que ça avait pu se dégénérer à ce point là? Il fallait qu'elle retrouve ce garçon. Qu'elle lui rende sa stupide ampoule et qu'elle s'excuse! Mais comment..?
Bordel Alice tu as un don sers t'en pour une fois.
Elle respira un grand coup, essaya de se calmer, se concentra sur Andy. Elle le vit, dans un futur proche. Trop proche. Il serait sous le porche du manoir dans même pas deux minutes.
Ben cours ma vieille qu'est ce que tu veux que je te dise!
Oh la ferme la ferme!!!!
Elle se mit à courir comme une folle, ne comprenant toujours pas bien pourquoi est ce que tout à coup, elle se souciait du mal qu'elle pouvait faire aux autres. Elle le vit, près à entrer au manoir et arriva derrière lui, essoufflée, haletante, avant de murmurer d'une voix rauque.


Pardonne moi.... Pardonne ma conduite... je suis désolée.


hj: Je savais pas très bien si tu voulais continuer ou pas, mais si tu veux arreter, je modifie le post il y a aucun problème!^^

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